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L'histoire du monde - version courte

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Message par Mainframe Sam 11 Oct - 22:39

Voici un petit aperçu de l'histoire du monde depuis 2015. Votre personnage sait probablement cela, s'il ne dormait pas en cours d'histoire (et s'il a reçu des cours d'histoire). La lecture n'est pas obligatoire, elle donne juste une idée générale de ce qui a mené à la situation actuelle sur le forum.


2015 - Monde réel et actuel

Nous savons à quoi ressemble le monde actuel. La plupart des libertés sont illusoires et même si c'est mieux qu'avant, au final, ce n'est pas non plus la panacée. Les hommes politiques sont corrompus de manière plus ou moins importante, pour la majorité, et ceux qui ne sont pas de mèche avec les lobbies ou les groupes industriels mondiaux sont incapables de diriger de manière convenable. Le monde financier dirige la planète, moins de 10.000 personnes contrôlent l'immense majorité des ressources financières de la Terre et l'écologie n'est qu'une vague notion que l'on remet toujours à demain. Ou que l'on écrabouille, si l'on a assez d'argent pour le faire. Inutile donc de tergiverser de longues lignes à ce sujet...


2044 - Instabilité et guerres

C'est une bien triste spécialité de l'humanité : quand un problème ne parvient pas à être résolu de manière intelligente, il l'est par la force. Hélas, ce procédé ne permet pas toujours au plus intelligent de gagner ou du moins, ce ne fut pas toujours le cas. La force brute n'est que rarement à l'avantage des personnes les plus morales ou les plus intellectuellement avancées...

Dans le cas présent, le recours à la force commença en 2044 en Grèce, par une guerre civile extrêmement violente, soutenue par un parti néo-nazi en vogue. Après presque 40 années de misère imposée par des banques multimilliardaires et les trahisons successives de leurs élus, le peuple ne sut plus qui se tourner... Les promesses du parti néo-nazi parurent aussi magnifiques qu'elles ne le furent aux yeux des Allemands dans les années 30. Cela ne plut évidemment pas à l'Union Européenne et à l'OTAN qui décidèrent pourtant de ne pas intervenir. A l'exception de l'Autriche et de la Hollande, tous deux aux mains de partis d'extrême droite, qui décidèrent de soutenir les "révolutionnaires" Grecs... En réalité des gens désespérés et manipulés.

Les affrontements se mirent à s'étendre à toute l'Europe. La France et l'Espagne se retrouvèrent à envoyer des troupes en soutien au gouvernement en place, ce qui ne plut pas à l'Autriche qui fit jouer ses relations avec l'Allemagne qui condamna l'intervention des deux pays qui condamnèrent l'ingérence de l'Allemagne et leur soutien étrange à des partis nazis ce qui déplut au Royaume-Uni ce qui déplut à... la chaîne fut longue, mais en 2051, à peu près tous les pays Européens étaient impliqués dans un certain nombre d'affrontements. Il ne s'agissait pas d'une guerre mondiale au sens classique du terme avec des soldats en uniforme et des tranchées, mais d'une guerre bien plus insidieuse et vicieuse dans laquelle tout le monde pouvait être un ennemi potentiel. Le plus étonnant était que la majorité de la population restait en dehors des affrontements, plus intéressée par les dernières nouvelles des réseaux sociaux ou le dernier reality show en vogue.


2079 - Escalade nucléaire

Ces affrontements finirent par atteindre leur sommet en 2079 avec une crise nucléaire digne de celle de Cuba en 1962. Les missiles français étaient pointés vers la Russie -qui s'était jointe à ce joyeux désordre en 2068-, les missiles Russes étaient pointés sur l'Allemagne, les missiles Allemands étaient pointés sur l'Ukraine (enfin ce qu'il en restait), les missiles Ukrainiens (car ils s'en étaient procurés de nouveaux) étaient pointés vers le Royaume-Uni... Et le plus surprenant était que personne ne pouvait bien expliquer comment nous en étions arrivés là. Ce fut à ce moment-là que, conscients qu'un danger pesait sur leur propre nation, les États-Unis décidèrent d'intervenir. La technologie avait beaucoup évolue en presque un siècle, et contrairement aux autres nations, les USA n'avaient aucun combat sur leur sol en cours. Cela leur avait donné la possibilité d'obtenir une avance technique considérable sur les nations Européennes.

Le 14 novembre 2079 eut lieu la nuit des étoiles filantes, nommée ainsi à cause des pods de combat largués depuis l'orbite basse. Les USA avaient, en effet, développé un système permettant d'amener des "capsules" contenant une trentaine de robots de combat entièrement autonomes, à l'agilité et à la force considérablement supérieurs à ceux d'un humain, jusqu'à l'orbite basse. Ces capsules furent toutes larguées sur les silos stratégiques d'Europe et les machines n'eurent besoin que d'une heure et cinquante minutes pour neutraliser tous les soldats présents sur place et désarmer toutes les têtes nucléaires du vieux continent... Autant dire que cette intervention ne plut que très modérément aux dirigeants Européens.


2091 - La guerre des machines

Ce fut en 2091 que la rétro-ingénierie et l'espionnage permirent à plusieurs nations européennes de développer leurs propres robots de combat, similaires (voire supérieurs dans le cas de certaines nations) aux modèles américains. Les machines furent envoyées en masse, cette guerre étant nommée une "guerre humaine", un nom assez ironique étant donné qu'aucun humain n'était sur le champ de bataille. Humaine, car aucun humain ne serait blessé ou tué. En théorie, du moins. La plupart des robots de combat étaient programmés pour éliminer toute forme de menace, y compris civile, sans aucune sommation. Tout le monde se mit à accuser son voisin d'avoir réglé ses soldats d'acier de manière "immorale" et une grande convention internationale eut lieu à Newcastle, au Royaume-Uni, en 2093 pour réglementer la programmation de ces combattants électroniques.

Bien entendu, tout le monde s'empressa d'ignorer royalement cette réglementation. L'escalade de brutalité continua, des ordres de plus en plus surréalistes étant donné aux machines, jusqu'à ce que les pays en guerre ne ressemblent plus qu'à des champs dévastés. Plus de dégâts furent faits en 3 ans que durant les 50 années précédentes. Même les États-Unis ne surent pas quoi faire pour régler ce problème car ils avaient conçu, avec soin, leurs propres brutes de métal pour ne pas avoir la moindre faille... Et les "imitations" étaient très bien faites, autant le dire. Ainsi, la programmation continua de devenir de plus en plus violente et extrême, jusqu'à atteindre le sommet qui provoqua la fameuse apocalypse que tout le monde voyait venir depuis la crise de 2007.

Un des belligérants, à ce jour tout le monde ignore encore lequel, régla les machines afin qu'elles aient carte blanche absolue. Elles pouvaient faire tout et n'importe quoi pourvu que ça soit efficace... Ainsi, elles firent donc ce qu'il y avait de plus efficace : tout raser. Reprenant possession des anciens silos nucléaires, elles lancèrent les missiles dans tous les sens, rasant ainsi la majorité de la civilisation au passage en 2097. Cette boucherie nucléaire mit fin à un conflit démarré 90 années plus tôt, éradiquant les gouvernements, les armées, les données financières et sociales, les entreprises, la majorité des bâtiments, et même les robots de combat.


Dernière édition par Mainframe le Sam 11 Oct - 23:00, édité 1 fois
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Message par Mainframe Sam 11 Oct - 22:59

2091-2231 - Début de la deuxième ère

L'humanité ne se remit pas immédiatement de cet incident destructeur. La majorité de la surface était devenue inhabitable et en 2150 environ, il ne restait plus que 15 à 20 millions d'humains sur la planète. L'écosystème était endommagé, donnant naissance à de grandes plaines stériles et à des créatures inimaginablement déformées et agressives qui avaient su tirer parti de ces nouvelles conditions extrêmes. La majorité des survivants vivaient dans des tribus assez primitives dans leur forme, en général autour des anciennes grandes villes. Les ruines ayant pu tenir face au feu nucléaire faisaient des abris parfaits pour ces rats des villes. Ou ces rats des ce qu'il restait des villes, plutôt.

En raison des nouveaux prédateurs dangereux qui peuplaient les vastes déserts, de la radioactivité élevée qui réduisait considérablement le taux de survie, et de la nourriture devenue difficile à obtenir, aucune tribu ne parvint à s'agrandir pour former une vraie civilisation. Leurs nombres n'augmentaient pas... A une exception près.


2231-2264 - Naissance de l'empire romain germanique

Parmi les ruines ayant survécu au feu nucléaire se trouvaient des musées, notamment le musée romain-germanique de Cologne qui avait été protégé par l'imposante cathédrale. Cette dernière n'existait plus mais, sous ses décombres, le musée romain avait tenu le coup avec son contenu. Se forma donc une petite tribu autour des anciennes croyances et cultures romaines, ou du moins les fragments qu'il en restait. Cette religion, si organisée et complexe par rapport à l'animisme qui avait pris le pas dans la majorité du monde, attira de plus en plus de fidèles et de personnes intéressées, certaines venant même de très loin. Cette augmentation de la population permit de créer des édifices religieux, calqués sur le modèle des anciens édifices romains bien entendu, et la région de Cologne devint vite la première "vraie" civilisation à voir le jour depuis maintenant plus d'un siècle.

Pourtant, la population n'augmentait que par l'intermédiaire de l'immigration. La reproduction restait très inefficace à cause, encore une fois, de ces radiations meurtrières. En parlant de meurtrier, le taux de mortalité restait très élevé et de nombreuses personnes cédaient à la faim, la soif parfois, ou aux nombreuses maladies qui n'avaient plus aucun ennemi avec la disparition des antibiotiques et de la médecine. Ainsi, cet empire (dirigé, comme le nom l'indique, par une seule personne) n'en était pas vraiment un. Il s'étendait lentement mais ne pouvait pas se permettre de faire des conquêtes et encore moins de traverser les grands déserts. Les migrants parvenaient à le faire car ils étaient seuls et pouvaient donc amener avec eux suffisamment de provisions, mais amener de quoi nourrir une armée serait juste inimaginable. Sans compter le fait que même les migrants arrivaient rarement en vie... Seulement 1 sur 7 parvenait à atteindre la "grande capitale du monde" qu'était devenue Cologne.

Ce fut un nouvel incident, encore partiellement inexpliqué aujourd'hui, qui leur permit de grandir et, paradoxalement, de stagner à la fois.


2264-2400 - L'âge des dieux

Les dieux romains apparurent. Au sens propre ou presque. Ils apparurent devant des prophètes, annonçant que la fertilité reviendrait, que les cultures deviendraient riches, et autres prévisions en tous genres. Au départ les prophètes furent observés avec perplexité, mais leurs prédictions s'avérèrent authentiques. Le taux de natalité augmenta, l'agriculture se développa assez facilement, comme s'il n'y avait pas de radiations dans le sol, dans l'eau, et dans l'air. Un culte se mit en place autour de ces grands dieux et l'empire devint une forme de théocratie. Quant aux dieux eux-mêmes, ils apparurent à intervalles réguliers. Parfois pour juger une personne qui niait leur existence en la frappant par la foudre. Parfois pour dicter une nouvelle règle au peuple de l'empire. L'une de ces règles était l'interdiction de développer la moindre technologie, et la raison invoquée était que cette même technologie avait provoqué la fin de l'humanité. Ces règles étaient parfois cruelles. Sacrifices, viols rituels, pouvoir absolu donné à des brutes aveugles, le règne des dieux n'était pas sans incidents et la vie n'était pas devenue belle et radieuse.

Certains de nos jours disent que c'était une période faste et de richesse, mais il est évident qu'ils n'étaient pas là, pour dire ce genre de choses. Il y avait de quoi se nourrir mais juste assez, la médecine était toujours inexistante et seuls les prêtres pouvaient soigner ("grâce aux dons des dieux", disaient-ils). Et comme on peut s'en douter, ils soignaient qui ils voulaient quand ils voulaient : les intérêts politiques étaient prédominants dans ce domaine. Et financiers, bien entendu. En somme, nous étions revenus en 2015 avec une religion obscurantiste et moins de moyens techniques. Néanmoins, les "dieux" continuaient, à chacune de leur apparition, à répéter que la guerre avait pris fin, que plus aucun de ces affrontements n'aurait lieu et ainsi de suite. Autant dire qu'un simple coup d'oeil sur le désert situé à l'extérieur de la ville suffisait à convaincre la plupart des gens du bien-fondé de la parole divine... Sans compter la peur de subir leur courroux. Ils n'hésitaient pas à tuer sur un petit coup de sang ou sans aucune raison valable, n'ayant ni empathie ni une once d'humanité. Certains diraient... Quoi de plus normal, pour des dieux ?

A ce jour, les discussions vont encore bon train concernant leur nature réelle. L'Empire Divin continue d'affirmer qu'ils étaient bel et bien des dieux, l'Union Américaine affirme qu'il s'agissait d'extra-terrestres, la Fédération d'Asie clame qu'il s'agissait d'humains ayant fait usage de restes de technologies trouvées dans les décombres, quant à Keilona... comme souvent, on les entend peu. Nous allons pourtant voir que leur rôle dans cette période de l'histoire fut critique.


2400 - La guerrière

Au début de l'année 2400 arriva dans la ville de Cologne une femme, semblant avoir une petite trentaine, les cheveux noirs et les yeux d'un bleu très vif, très différente des autres migrants. Les habitants de l'empire étaient loin de s'en douter mais il s'agissait d'une des rares survivantes de l'ancienne ère.

Certaines entreprises privées, souhaitant préserver leurs connaissances et leur gagne-pain, avaient créé d'immenses souterrains protégés contre à peu près n'importe quel genre d'attaque, avant que la guerre des machines ne commence. Lorsque les bombes sont tombées, ces souterrains sont restés isolés du reste du monde mais ils contenaient tout ce qu'il fallait pour que la vie continue en dessous du niveau de la mer : cultures hydroponiques, centrales électriques nouvelle génération, usines à haut-rendement, ils avaient tout ce qu'il fallait pour relancer une nouvelle civilisation de zéro. Et ce fut ce pour quoi ils se préparèrent. Le développement scientifique continua de manière survoltée au sein de ces laboratoires géants longs de plusieurs dizaines de kilomètres. Ces fourmilières ignorèrent royalement le monde de la surface pour se consacrer chacune à leur spécialité.  L'une des bases avait pour rôle principal l'étude des plasmas et de leur physique complexe. L'autre la physique théorique pure et dure. L'autre l'astrophysique. L'autre l'armement. L'autre la robotique. L'autre... Il y en avait 19 au total répartis sur toute l'Europe.

"La guerrière" venait de l'un d'eux. Après plusieurs siècles de silence, les scientifiques cachés décidèrent finalement de sortir pour faire face à ces "dieux" qui empêchaient l'humanité de se reconstruire au niveau social comme technologique. Au départ, personne ne fit trop attention à elle, la prenant pour une migrante... Mais rapidement il s'avéra qu'elle était un vrai problème. Elle se mit à apprendre à lire aux pauvres, elle donna les secrets de la fabrication de savons simples à produire aux personnes ayant besoin d'hygiène, révéla comment produire de l'électricité avec une simple turbine qui était tout à fait facile à créer, ... En moins de 6 mois, un vent de dissension se fit sentir dans les quartiers les plus pauvres de Cologne. Les prêtres commencèrent donc à déclarer la présence de la guerrière comme illégale et l'armée se mit à lui courir après. Hélas... Aucun combattant ne put la vaincre et elle parvint même à "convertir" un corps d'armée entier en leur montrant de nombreuses petites merveilles techniques simples. Comment créer de l'acier feuillé, comment mieux protéger les soldats, comment améliorer les arbalètes, ... Ces prouesses martiales furent suffisantes pour convaincre les romains de la supériorité de cette femme sur leurs "dieux" qui ne faisaient que de demander des sacrifices sans jamais expliquer pourquoi.

Les dieux finirent par apparaître et, comme à l'accoutumée, lancèrent un éclair sur l'impudente... Sans effet. Il en fut de même pour les boules de flammes, les créatures d'ombres, et autres punitions qu'ils utilisaient en temps normal sur les humains. Une étrange aura bleue la protégeait chaque fois des agressions. Sa riposte fut nettement plus efficace, en revanche : faisant un bond à plusieurs mètres de hauteur, la mystérieuse femme abattit une immense hache de la même couleur bleue que ce bouclier qui la protégeait, écrasant et découpant en deux sans aucune pitié le "dieu". Les témoignages varient quant à ce qu'il s'est passé exactement. Comme on peut s'en douter, l'Empire Divin affirme que le dieu a ri et s'est évaporé, l'Union Américaine répond que son corps était de couleur verte/orange, et la Fédération d'Asie dit qu'il s'agissait d'un simple humain. Quant à Keilona... Ils sont les seuls à vraiment savoir ce qu'il s'est passé, mais nous y reviendrons.

Au cours des trois mois suivants, tous les dieux y passèrent un par un, exécutés sans la moindre pitié par la guerrière. Cela créa de nombreux troubles à Cologne. Les fidèles se radicalisèrent encore plus qu'avant et les progressistes furent victimes de nombreuses persécutions, se retrouvant ainsi forcés de fuir. Certains partirent vers l'est, les autres vers l'ouest. Quant à la guerrière, et c'est une des rares certitudes que l'on ait sur cet événement historique, déclara :

« Je vous ai donné les moyens d'être libres. Désormais, c'est à vous de décider ce que vous en ferez. Ceux qui en feront la demande obtiendront ce dont ils ont besoin pour progresser, les autres resteront dans leur fange aussi longtemps qu'ils le voudront. Je peux vous libérer de tyrans plus puissants que vous, mais je ne peux vous libérer de votre propre ignorance. »

Ce furent ses derniers mots, et plus personne ne la revit jamais. Quelques mois après, on signala tout autour du monde des boules de flammes s'élevant dans les airs jusqu'à disparaître. Il s'agissait en réalité de l'exode de Keilona, les scientifiques et intellectuels ayant vécu dans les souterrains quittant la planète de manière définitive pour un monde plus accueillant.
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Message par Mainframe Dim 12 Oct - 16:51

2400-2600 - Début de la troisième ère

La guerrière fit ce qu'elle avait dit. Elle donna aux humains du monde entier des astuces technologiques, des idées, des concepts, des plans, afin d'accélérer leur développement. En l'espace de deux siècles à peine, grâce aux médicaments anti-radiations et aux outils de culture avancés, la population parvint à reprendre du poil de la bête. Un baby boom absolument explosif eut lieu, et l'humanité atteint 2 milliards d'individus en à peine deux siècles. Certains leçons furent aussi tirées du passé, la plus grande étant que la division mène à la guerre. Par conséquent, les nouvelles civilisations furent très différentes des anciens pays que l'on put connaître dans les années 2000. D'immenses unions de peuples différents se formèrent, chacune selon des règles assez diverses.

Les populations d'Amérique formèrent une immense union sur tout le continent, liée par une constitution unique garantissant les libertés et les droits de chacun. Celle-ci était assez similaire à la constitution des Etats-Unis d'Amérique, et en fut d'ailleurs en très grande partie inspirée. Les libertés d'expression, de culte, et autres, étaient censées être garanties.
Les populations d'Asie et d'Océanie formèrent plutôt une fédération. Chaque pays avait son propre système de gouvernement, mais devait répondre aux directives du gouvernement central. Cela créa une culture plus disparate et les conflits entre les nations formant cette fédération étaient nombreux mais toujours réglés sans violence... Même si parfois avec une certaine forme de corruption.
Les populations d'Europe et d'Afrique, enfin, formèrent une sorte de grand conglomérat à la fois culturel et idéologique. A l'image de l'Union Européenne d'autrefois, et leur système en était encore une fois en grande partie inspiré, chaque état était souverain et pouvait (ou non) répondre à des "directives" (sans trop y être forcé) et suivre des règles économiques, pour la plupart.

En deux siècles à peine, ces trois grands groupes parvinrent à revenir à un niveau de technologie comparable à celui des années 2030. L'exploration spatiale proche reprit, les énergies passèrent les unes après les autres (charbon, puis pétrole, puis nucléaire, puis solaire) et la société se retrouva à plus changer en 200 ans qu'elle ne l'avait fait en 2000 ans. Les "astuces" et guides laissés par la guerrière avaient été fort utiles à ce niveau-là, et la plupart des nations avaient confiance en leur propre capacité à gérer ces nouveautés. Pourtant... Tout le monde n'était pas vraiment de cet avis et il y avait bel et bien des personnes qui étaient encore restées à des raisonnements beaucoup plus basiques...


2608-2624 - Le retour de l'empire

Le 17 avril 2608, les dirigeants des nations européennes se retrouvèrent pour un grand sommet à Johannesburg (qui avait été reconstruite à plus de 90%). L'objectif de ce sommet était de discuter des mesures à appliquer pour l'année suivante, de faire un état des lieux technologiques (la science avançant extrêmement vite) et de définir leurs priorités dans de nombreux domaines. Mais lors de ce sommet, tous moururent quasi-simultanément, leurs poumons s'atrophiant et se nécrosant en à peine moins d'une minute... Et il n'y avait pas que les poumons. Lorsque les gardes du corps entrèrent afin de voir ce qu'il se passait, n'entendant plus rien depuis quelques temps, ils retrouvèrent des cadavres noircis, des copeaux s'échappant d'eux à chaque petit coup de vent, comme s'ils avaient été carbonisés.

L'attaque chimique venait d'un petit groupe, moins de 150.000 personnes, vénérant les anciens dieux massacrés par la guerrière. Leur coup d'état fut écrasant, ce gaz ayant été envoyé dans toutes les institutions, armées, sur deux continents entiers. La coordination nécessaire était immense mais ils avaient pourtant réussi. Les attaquants, se nommant l'Empire des Dieux, se déclarèrent alors les nouveaux dirigeants légitimes des deux continents, nommés par les dieux en personne pour répandre leur parole et leurs bienfaits. Tout le monde ne le voyait pas de cet œil néanmoins et de nombreux citoyens se rebellèrent contre ce coup d'état, se retrouvant alors gazés comme l'avaient été leurs dirigeants. Parallèlement, une "armée divine" fit son apparition. Son style étrange imitait les anciens uniformes romains mais avec de prompts renforts technologiques... Manifestement, ils disaient vouloir "faire respecter la parole des dieux" mais ils avaient oublié le passage dans lequel ils interdisaient de développer ou d'utiliser de la technologie.

L'Union Américaine et la Fédération d'Asie ne pouvaient hélas pas faire grand chose : il s'agissait d'une véritable guérilla et intervenir serait prendre le risque d'abattre des civils, donnant ainsi de l'eau au moulin idéologique de l'Empire des Dieux... D'autant que si tout le monde n'était pas de leur côté, le fait était qu'ils avaient beaucoup de soutien : le développement technologique et social ultra-rapide de la planète n'était pas du goût de tout le monde, surtout en Europe où certains se souvenaient encore de leurs arrière-grands parents qui leur racontaient les merveilles des dieux, leur bonté, ... Bien entendu cette bonté n'était qu'imaginaire, mais cette image était restée implantée de manière assez ferme dans l'esprit de beaucoup des habitants de l'Europe et de l'Afrique du nord.

Ce fut en 2624 qu'ils parvinrent finalement à stabiliser politiquement l'Europe et l'Afrique. La quasi-totalité des opposants avaient été éliminés avec une brutalité inimaginable et leurs nombres avaient grandi. De 150.000 partisans ils étaient passés à plus de 44 millions de soldats armés et prêts à mourir pour la cause divine. L'Empire était né... de nouveau.


2624-2700 - Conquête spatiale

En 2624 fut signé un accord de non-agression entre les trois grandes nations de la planète. L'Empire savait qu'ils ne tiendraient pas face à l'Union et à la Fédération simultanément, tout comme l'Union et la Fédération, qui n'étaient pas toujours d'accord sur tout (loin de là), savaient que l'Empire pourrait leur infliger des pertes épouvantables avec leurs méthodes absolument immonde et immorales. Il n'y avait rien de plus imprévisible que des fanatiques religieux, ce fut donc ainsi que cet accord de paix fragile fut signé et qu'un nouvel objectif fut poursuivi... La conquête de l'espace.

Le progrès scientifique avait avancé au point où les astronomes avaient repéré plusieurs dizaines de planètes potentiellement habitables. Le problème était de les coloniser et bien évidemment, chaque civilisation voulait être la première à arriver sur place. La course à la vitesse de la lumière démarra donc en force, durant plus de 80 années. D'immenses plateformes orbitales furent construites par les trois grands groupes, forgeant des vaisseaux démesurés dont l'objectif était d'arriver à la première planète habitable aussi rapidement que possible. L'Empire tabla sur la vitesse de la lumière, et partit le premier en 2671. Le problème était que la destination, Arcturus C, était à plus de 36 années-lumière de distance... Autant dire qu'il faudrait un peu de temps pour y parvenir. L'Union, elle, s'intéressa aux moteurs permettant de "tordre" l'espace devant et derrière le vaisseaux (ou moteurs d'Alcubierre) ce qui les faisait avancer à une vitesse potentiellement infinie. Le problème était d'avoir assez d'énergie pour le faire... Leur vaisseau partit en 2699 et mettrait environ 1 an à faire le trajet. La Fédération, enfin, prit les plus grands risques : leurs moteurs plaçaient le vaisseau à la fois à leur point de départ ET leur point de destination avant de "sauter" vers le point de destination. Ce système ultra complexe, encore incompris par la majorité de la population de nos jours, leur permettait de faire un "saut" instantané et de parcourir plusieurs années-lumière d'un coup. Le défaut était de maintenir les moteurs en bon état pour ne pas qu'ils explosent en chemin...

Et en dépit de toutes les probabilités... ils arrivèrent en même temps pour découvrir qu'Arcturus C n'était pas du tout habitable. La planète avait, conformément aux lectures faites par les astronomes, bel et bien une atmosphère composée d'oxygène, de dioxyde de carbone et d'azote. Toutefois, les scientifiques avaient déconseillé aux nations de se "jeter" dans le tas et d'attendre le temps d'avoir des données plus concluantes, mais l'empressement et la compétition leur firent oublier ce conseil avisé... Ils découvrirent donc une planète ardente en tout point. D'après les lectures préliminaires, la planète semblait avoir été heurtée par une autre exoplanète et n'était donc, en surface, qu'une immense boule de feu. L'atmosphère était respirable mais à peine et la température au sol était, en moyenne, de plus de 80°C.

Pour ne rien arranger, il y avait déjà du monde sur place...
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